Artwork-Lymbes OM
Chaque jour, le monde s’effondre.Chaque jour, leur humanité s’effrite un peu plus.Bientôt, l’âge des bêtes.Dans la violence, disparaîtra l’enfance.Et la bête verra le jour.
Chaque jour, le monde s’effondre.Chaque jour, leur humanité s’effrite un peu plus.Bientôt, l’âge des bêtes.Dans la violence, disparaîtra l’enfance.Et la bête verra le jour.
A mille lieues de mon foyer,après mille lieux traversés,devant moi le ruisseau.L’eau fraîche au creux de mes mains.L’or traverse ma gorge.Au milieu du monde d’après,on ne peut plus pleurer.
Entrant dans cette pièce glacée,La pénombre me gagne.Un rayon de lumière traverse la persienne.Seul face à moi, et tu n’es plus là.Remontant du très fond de mon âme, la mort.Présente, chaque jour, elle me pénètre.Demain, peut-être.
Au matin, bravant le froid,le moineau se baigne.Ébrouant ses plumes, happant une graine, puis deux,à l’instant, il s’envole.Demain, il viendra peut être se baigner.
Au coeur des steppes,sortant un matin de sa yourte,il pose sa faucille.Dans sa main, la longue lame.La promesse d’horizons broyés.Il part pour la bataille.