Artwork-Musica eternal
Un morceau de charbon que j’écrase dans le creux de ma main. Une poignée de sable que je laisse écouler de ma paume. Ma nuque dans l’herbe fraîche du printemps. Une nuit à attendre le sommeil, musique éternelle.
Un morceau de charbon que j’écrase dans le creux de ma main. Une poignée de sable que je laisse écouler de ma paume. Ma nuque dans l’herbe fraîche du printemps. Une nuit à attendre le sommeil, musique éternelle.
Mettre un coup de pied dans un caillou, le regarder rebondir sur le chemin. S’avancer, ramasser le caillou, le lancer, le regarder rebondir à nouveau. Prendre un temps d’arrêt, résister, et s’avancer vers le caillou.
Les pieds s’enfoncent dans le sable. Les pas se font traces. Soudain, en haut de la dune, l’océan.
Earth (haïku) Une souffrance là-bas, une humanité perdue, un rêve qui se meurt.
Gaïa Quand usés par ces mères en sanglots et leurs enfants faméliques, ils viendront à son chevet, ils diront si nous avions su ! Quand la faim et la soif arriveront des millions de couteaux à la main, portant la main sur son front, ils diront, si nous avions pu. Attendrie, dans un sursaut, elle sauvera … Read More
Mordre dans le cerveau, sentir le gout du sang, mettre la bête à mort. Une poupée sous contrôle, se repaitre de sa carcasse.
Si douce au printemps de sa vie.Meurtrie par le temps.Cherchant un chemin par dessus tout,au dernier soir, elle dormira apaisée.
Quelques boucles noires sur le front.Il n’est plus un enfant aujourd’hui.Le regard empli de mélancolie, elle pose la main sur sa joue.D’un linceul, elle sort une longue lame.Son tourment ne prendra fin qu’au dernier soupir.
Deux cavaliers s’approchent au petit galop.Elle pense déjà au funeste présage.Un pied à terre, il sort d’un linceul, une longue lame.Il est tombé parmi nous, dit-il.Et la steppe raisonne du désespoir de son aimée.
La longue lame a transpercé jusqu’à la garde.Devant lui, son ennemi s’effondre.Repu de violence et de bestialité,il pense un instant au nomade qu’il était.Qu’elle est loin la paisible steppe.