Incandescences aériennes, danse mystérieuse et impalpable, éruption de couleurs, ces cartons toilés de petit format sont autant d’aurores boréales. Ils évoquent une lumière vacillante, une fragilité persévérante, une énergie furtive.
Il y a, dans cette série, matière à voir, matière à dire, matière à mer.
Déclinées en des teintes vives et changeantes, ces peintures acryliques de Fabien Marchand semblent mettre au centre la rencontre : silencieuse, fusionnelle, ébauchée, explosive… Ephémères et éternelles, comme le témoignage d’un scribe.
Géographie en plongée, oasis vue du ciel : cette série offre un voyage dans l’architecture imaginaire de contrées sableuses et arides, où la ligne rassure dans un environnement qui semble infini.
[slideshow_deploy id=’455′] Ce désordre organisé d’aplats, issu de mouvements maîtrisés, évoque un urbanisme à la beauté ambigüe : traces et sillons, masses en action, figées et vrombissantes. Légende « Hypodamien Soleil levant »
Au commencement était le signe : les premières séries de peintures d’Olivier Marchand sont truffées de symboles mystérieux autant qu’imaginaires, d’écritures sibyllines que le « regardant » se plaira à déchiffrer. Langage secret aux multiples interprétations…
Linéaire et fantasque, cette série de peintures acryliques offre un faux-semblant de répétition rassurante. Mais si vous lisez entre les lignes, vous découvrez toute la liberté qu’offre la contrainte, la créativité du motif répété et réinventé, la cohésion et l’indépendance.
