Seconde peau que celle du peintre du dimanche qui s’extrait de son quotidien pour devenir démiurge d’un jour, d’un soir, d’une heure. Telles des peaux tendues et passées au bain d’une teinture solaire, ces toiles de Fabien semblent autant de parchemins. Enveloppes fines et animales, froissées et grenues, elles résonnent avec d’autres séries de Fabien : Mémoire de calligraphe et El Oued.